De Notre Dame de Nazareth

Le Sanctuaire de Notre Dame de Nazareth, connu au Portugal en tant que Nossa Senhora da Nazare, se trouve dans le village de Nazare sur la côte Atlantique du Portugal. En effet, le village tient son nom de la statue miraculeuse de la Sainte Mère et du Christ Enfant qui fut amenée dans la region plusieurs siècles auparavant. Suivant la tradition, cette image miraculeuse fut sculptée des mains de Saint Joseph, le père adoptif du Christ, alors qu’il était en présence de l’Enfant jésus et de la Mère de Dieu. Plus tard, les visages et les mains de la représentation furent paintes par Saint Luc l’Evangéliste. Cette image remarquable est toujours préservée dans une église ou elle peut être vue de tous et l’histoire autour d’elle est réellement fascinante.

Il est connu que la statue de Notre Dame de Nazareth vint de la Terre Sainte où elle était une des représentations les plus anciennes jamais vénérées par les Chrétiens. Elle fut sauvée de la destruction par les iconoclastes a un moment au debut du 5e siecle pr un moine nomme Ciriaco, qui donna la statue a Saint Jerome. Saint Jerome la donna plus tard à Saint Augustin en Afrique, pour protéger la statue en la retirant de la Terre Sainte. Saint Augustin la confia aux soins du monastère de Cauliniona près de Merida, une monastère de la Péninsule Ibérique.

Tôt le matin du 14 septembre de l’année 1182, le maire de Porto de Mos, Dom Fuas Roupinho, chassait sur ses terres quand il aperçut un cerf. Le pourchassant le long d’une pente raide à dos de cheval en ce matin brumeux, le brouillard devint tout à coup plus épais. Le cerf, plus tard soupçonné d’être le diable déguisé en cerf, sauta du bord de la colline dans le vide. Malgré les efforts pour arrêter son cheval, la monture inspirée était décidée à suivre le cerf. Impuissant quant à son salut, le cavalier soudain reconnut qu’il était près de la grotte sacrée où il venait souvent pour prier. Fuas Roupinho fit appel à la Sainte Vierge, en priant à haute voix : « Notre Dame, aidez-moi ! »

Le cheval stoppa sur le champ, comme s’Il avait planté ses sabots dans la roche pour éviter le vide. Suspendu de manière surnaturelle au bord de la falaise, Fuas Roupinho savait que la chute serait d’au moins 100 mètres et signifierait sûrement la mort s’il était tombé. Il fut enfin en mesure de reculer doucement hors du bord, contemplant la preuve de l’impossible et de l’inimaginable : car là, dans la roche dure était l’empreinte d’un des sabots de son cheval. Une de ces marques peut être encore vue dans la roche native.

Faus Roupinho descendit de sa monture et se rendit à la grotte pour prier et rendre grâce, par la suite à l’origine d’une chapelle « Capela da Memoria » ou « la Chapelle du Souvenir » construite tout près de l’endroit où sa vie avait été miraculeusement sauvée. Quand les maçons qu’il avait employés retirèrent l’autel primitif dans la grotte, il trouvèrent une boîte en ivoire qui contenait les reliques de Saint Bras et de Saint Bartholomé. Il y avait également un manuscrit ancient qu’ils retirèrent avec grand soin.

En ouvrant le Rouleau, ils découvrirent qu’il expliquait l’histoire de la statue de la Sainte Vierge Marie et de Son Divin Enfant, à présent connu sous le nom de Notre Dame de Nazareth, comme expliqué ci-dessus.

Réflexion: la beauté du paradis terrestre que Dieu a planté de Sa propre Main, et où Il vint à cette heure de la brise du soir pour converser avec Ses créatures non déchues, était une pale ombre du charme de la Sainte Maison durant les dix-huit années de la Vie Cachée. Nous ne pouvons pas deviner du tout les mystères qui furent accomplis dans l’enceinte de cette demeure céleste. Peu de mots, et pourtant en dix-huit ans (période à Nazareth après les trois jours où Jésus fut égaré), ces mots peuvent être considérés, en nos standards humains, comme innombrables. Le silence même était une fontaine de grâce.

Il y eut des dizaines de milliers de belles actions, chacune de laquelle ayant une valeur infinie qui aurait pu sauver le monde. Pendant ces dix-huit années, un univers immesurable glorifiât Dieu nuit et jour. Mais la création entière ne fut rien comparé à la Sainte Maison de Nazareth. Une heure de cette vie dépassait les âges de tout le reste, et non seulement dépassait dans la comparaison mais dépassait par une simple infinité. Jésus S’était donne à Marie. Il semblait que c’était une sorte d’initiation de Marie dans une sorte de région exaltée de sainteté sans nom. De ce mystère démarre une période de dix-huit ans, pendant laquelle notre Seigneur Beni semble Se dévouer entièrement à Marie et Joseph. Comme s’Il était son apprenti-maître et elle dans un long noviciat, pour être professé sur le Calvaire. Ce ne pouvait pas être une perte de temps. Ce ne pouvait pas être hors de proportion avec le travail de Son Ministère Public et avec la souffrance de Sa Passion. Cela fut en harmonie avec Sa sagesse. Comme le Ministère des Trois Ans fut le temps des Juifs, et la Passion notre temps, les Dix-Huit ans furent le temps de Marie.

Ne serait-il pas une tache vaine que de faire le calcul pour ne serait-ce que s’approcher de la somme d’amour que ces années produisirent dans le cœur de Marie ? La beauté spirituelle de l’Ame Humaine de Jésus, la contagion de Son exemple céleste, l’attraction de toutes Ses actions, l’efficacité de Ses mots surhumains, la vue de Son Cœur dévoilé, les visions données de temps en temps de Sa Nature Divine et de la Personne du Verbe, furent tous tant de fontaines de grâce substantielle s’écoulant à toute heure dans l’âme de Marie. Sans aide spéciale, elle n’aurait pas pu avoir vécu aussi proche de Lui. Elle n’aurait pas pu survivre un tel processus superangélique de sanctification.

Sa vie n’aurait pas pu vivre avec son amour. S’il y a eu quoi que ce soit de répit, si l’on puit dire, dans l’envolée de son âme, encore et toujours, toujours plus haut, fut quand elle vit Jésus arrimant Son amour à Joseph, et dotant de nouvelles et incomparables grâces à cette ame qui dépassait déjà dans sa grandeur tous les Saints. Dix-huit ans avec Dieu, Sachant qu’Il est Dieu, dix-huit ans de L’entendre, Le voir, Le toucher, être touché par Lui et Le diriger, le Créateur de l’univers ! Est-il possible de languir de révéler les mystères d’une telle époque ? Quel est l’attribut de Dieu le plus imitable par nous, Ses créatures ? Etrange à dire, c’est Sa sainteté. Ainsi déclare le Seigneur Lui-même. Nous devons être parfait comme Dieu l’est. Ainsi le produit de toutes ces dix-huit années dans l’âme de Marie fut la sainteté et si sainteté il y eut, alors l’amour. Mais par quels moyens, par quels Chemins, par l’infusion de quels dons, à quelle vitesse, par quel vols accélérés, quel mortel pourrait même rêver à part eux-mêmes, Marie et Joseph, sur les âmes desquels Dieu se repose comme s’il était dans un refuge ?

Si l’amour appartenait seulement aux anges et aux hommes, nous devrions lui donner un autre nom quand il atteint la hauteur qu’il fit en Marie. Mais Dieu Lui-même est amour. Ainsi nous avons une infinité comme marge de manœuvre et appeler la sainteté de Marie par le nom d’amour, sans craindre de la dégrader de ses plus hautes élévations. Mais si Notre Sainte Mère put se séparer de Jésus à la porte de Jérusalem dix-huit ans auparavant, comment ce nouvel univers de dix mille type d’amours différents pour Lui, qu’elle tient dans son cœur, lui permettrait de se séparer de Lui maintenant ? C’est dans ce sens que chaque douleur dépasse la précédente, qui a plus d’amour pour torturer et ainsi plus de pouvoir d’infliger une souffrance. Cela a tellement de pouvoir que l’omnipotence doit être présente pour tenir ensemble la vie dans ce cœur délicat, qui est plus cher à Ses yeux que tout le reste du monde.


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La statue de Notre Dame de Nazareth vint de la Terre Sainte

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La statue de Notre Dame de Nazareth vint de la Terre Sainte

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Une autre statue de Notre Dame de Nazareth

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Une autre statue de Notre Dame de Nazareth

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Une autre statue de Notre Dame de Nazareth